Promotion Santé Nouvelle-Aquitaine vise la santé pour tous, en agissant pour réduire les inégalités sociales de santé. Elle a pour objet la promotion de la santé et l’éducation pour la santé dans toutes ses composantes, dont l’éducation thérapeutique du patient.
Elle met en avant une démarche positive et non stigmatisante, le respect des choix et des possibilités de chacun, la compréhension des contraintes de chacun, et refuse toute approche moraliste ou culpabilisante. Elle agit à la fois auprès de la population, pour permettre aux personnes de faire leurs propres choix en matière de santé, mais aussi auprès des décideurs pour créer des environnements favorables à la santé et au bien-être.
Elle s’inscrit donc pleinement dans la Stratégie Nationale de Santé.
Elle est membre d’un réseau national, Fédération Promotion Santé, dont elle applique les principes de qualité.
Le Groupement des Infirmiers de Santé au Travail (GIT) est une association professionnelle "loi 1901”, créée en 1987 par des infirmier(e)s d'entreprise pour rompre leur isolement, échanger savoirs et savoir-faire et se préparer aux évolutions de la santé au travail.
Depuis plus de 30 ans, l'association a pour objectif de recenser et d’évaluer les compétences des infirmiers de santé au travail, concourant ainsi à la reconnaissance de leur spécificité professionnelle.
Objectifs
1. Promouvoir le développement et défendre les intérêts de la profession d'infirmier de santé au travail par tous les moyens d'information directs ou indirects auprès du public, des institutions et des professionnels de santé.
2. Encourager la formation, la recherche, la publication des travaux infirmiers en santé au travail.
3. Faire connaître le rôle de l'infirmier de santé au travail au sein de l'équipe pluridisciplinaire.
4. Favoriser le développement de la profession d’infirmier de santé au travail auprès des pairs, des partenaires mais aussi des autorités administratives ou légales.
5. Veiller au respect du Code international d'éthique défini par la Commission Internationale de Santé au Travail (CIST).
En octobre 2014 a été créé le Réseau des jeunes chercheurs Travail & Santé (RJCTS) au sein du Réseau Santé et Société. Il a pour objectif de rassembler des jeunes chercheurs portant des réflexions communes mais à partir d’ancrages institutionnels, disciplinaires et géographiques différents. Le réseau compte aujourd’hui plus d’une quarantaine de membres, pour la plupart doctorants dans différentes disciplines (sociologie, histoire, droit, psychologie, ergonomie, économie…), et s’intéressant diversement aux questions de santé au travail.
Deux années se sont écoulées depuis la création du réseau et les nombreuses rencontres organisées, séminaires et journées d’études, ont démontré le dynamisme de ce dispositif et l’importance de fédérer les jeunes chercheurs travaillant sur ces questions. La subvention du DIM Gestes pour l’année 2015-2016 a donné de l’ampleur à notre Réseau en nous permettant de faire venir des chercheurs et praticiens de toute la France et parfois de l’étranger. Ceci a permis d’impulser une dynamique en rapprochant acteurs de la recherche (jeunes et confirmés) et praticiens, créant ainsi de nouveaux espaces d’échanges et de débats.
La précarité de notre statut et de nos conditions de travail ne doit pas être un frein à nos rencontres, c’est pour cette raison que le financement de notre réseau est important pour son fonctionnement. Nous ne souhaitons pas en effet que nos rencontres engagent des frais supplémentaires pour les doctorants – nombreux dans notre réseau – qui ne vivent pas et ne font pas leurs recherches en région parisienne. Aider financièrement les jeunes chercheurs pour ces rencontres est une manière de tisser du lien entre chercheurs franciliens et non franciliens et de contribuer à diffuser et échanger autour des travaux de chacun. Ce soutien financier est d’autant plus important pour les doctorants appartenant à des petites structures disposant de moyens limités et ne prenant pas en charge les frais de déplacements des doctorants. Par ailleurs, le financement de nos manifestations est également un outil pour décloisonner la recherche et inviter des chercheurs étrangers.
Aussi, depuis la création du réseau, nous avons pu clairement mesurer l’importance de soutenir financièrement les chercheurs les plus précaires à travers la différence de fréquentation de notre séminaire entre 2014 et 2016, fréquentation qui a fortement augmenté l’année écoulée grâce à la subvention du DIM Gestes. En effet, les possibilités de défraiement dont nous avons disposées au cours de l’année 2015 2016 ont permis à de nombreux jeunes chercheurs de se rendre sur Paris pour assister à nos séminaires et journées d’études. Elles ont ainsi rendu possibles et considérablement multiplier les opportunités de rencontres et d’échanges entre acteurs de la santé au travail, qu’ils soient chercheurs ou praticiens. Disposer de moyens financiers pour faire vivre le réseau et soutenir les chercheurs les plus précaires est donc fondamental pour nourrir la recherche en santé travail et la réflexion sur ce sujet au cœur des enjeux de notre société.
Durant l’année 2014-2015 nous avons mis en place un séminaire bimestriel à destination des membres du réseau, avec pour objectif d’échanger, de débattre, de favoriser l’interconnaissance et de constituer un groupe dynamique qui puisse être, par la suite, le moteur de l’organisation de manifestations scientifiques plus larges.
L’obtention de la subvention de soutien du DIM Gestes nous a permis de développer grandement nos activités et notre Réseau au cours de l’année 2015-2016. Cette année fut extrêmement riche, avec l’organisation de quatre séances de séminaires et de trois journées d’études. L’organisation du séminaire visait à répondre à notre souhait de promouvoir les travaux des jeunes chercheurs et leur permettre d’échanger avec des chercheurs plus expérimentés. Plusieurs d’entre nous ont ainsi eu la possibilité de présenter et de discuter leurs recherches en présence de chercheurs confirmés (Yves Clot, Eric Gerkeens, Pierre Yves Verkindt).
Les séminaires seront ouverts aux personnes intéressées – étudiants, chercheurs, praticiens et autres. Afin de toucher un large public, l’accès sera libre et le programme sera annoncé sur les listes de diffusion en sciences sociales (ANCMSP, ASES, Réseau Santé Société, EfiGiES, DOCPOSTDOCETHNO), dans les associations scientifiques (Ruche, AFHMT) sur les sites Internet et listes de diffusion de l’IRISSO, du Printemps, du CSO, du LISIS et du Cermes, et relayé dans les listes de diffusion des professionnels.
La Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Poitiers est une Unité d’Appui à la Recherche de l’Université de Poitiers et du CNRS qui fédère une quinzaine de laboratoires et trois Écoles Doctorales en Sciences Humaines, économiques et Sociales.
La MSHS promeut des activités scientifiques interdisciplinaires permettant aux chercheurs de collaborer pour faire émerger de nouveaux thèmes d’études. La recherche de la MSHS est structurée autour de trois axes :
Axe 1: Vulnérabilités et risques
Axe 2: Les frontières du corps
Axe 3: Mobilités, Patrimoines culturels et linguistiques
Axe transversal: Humanités numériques
Elle offre aux laboratoires un cadre matériel et de services administratifs pour la recherche. La MSHS offre aux laboratoires 87 bureaux, des salles de réunion, une salle des conférences, des services communs : informatique, documentation, aide à l’édition, régie audio-visuelle, gestion administratives et financière, soutien au montage de projet et à la valorisation.
Le GRESCO, Groupe de REcherches Sociologiques sur les sociétés COntemporaines, est un unité de recherche bi-sites de sociologie commune aux Universités de Limoges et de Poitiers. Reconnu Unité de Recherche en janvier 2008, le GRESCO regroupe aujourd’hui 93 membres, dont 39 enseignant-es chercheur-ses à titre principal, 12 membres associés, 12 docteur-es et 27 doctorant-es, 3 gestionnaires répartis sur les sites de Poitiers et Limoges. Le GRESCO conduit des recherches sur un spectre large de thématiques d’études réparties en quatre axes : Education, socialisation, trajectoires ; Cultures, styles de vie et rapports sociaux ; Travail, emploi et classes sociales et Santé, maladie, handicap.
Le GRESCO est co-dirigé par Olivier MASCLET et Mathias MILLET.
Gestionnaire Poitiers : Florence Cavin
Gestionnaires Limoges : Carolin Rost et Chloe? Alquezar
L’université de Poitiers s’inscrit en symbiose dans ses territoires d’implantation, au plus près des acteurs institutionnels, économiques, culturels, académiques.
L’université de Poitiers est implantée principalement sur le territoire de Poitiers, sur les campus de Poitiers-centre, de Poitiers-est et du Futuroscope. Elle a également développé des campus à Niort et Angoulême, où elle propose des formations du DUT au Master. Elle dispose également de sites délocalisés à Châtellerault et Segonzac.
Le Réseau Régional de Recherche sur l’Humain Recomposé et Reconstruit en Santé (HR2S) a été fondé en février 2022 à l’initiative du Professeur de Biochimie et Biologie moléculaire Thierry Hauet accompagné par Noël Richard, enseignant-chercheur en Analyse d’Images. Il est le fruit de la collaboration de l’ensemble des universités de la région Nouvelle-Aquitaine, toutes participantes à son comité de pilotage. Ce réseau appartient aux Réseaux Régionaux de Recherche (R3) créés par la région Nouvelle-Aquitaine et il est actuellement coordonné par l’Université de Poitiers. Après une étape de structuration, le réseau est en phase de consolidation depuis l’été 2024.
En s’appuyant sur la définition proposée par l’Organisation Mondiale de la Santé, le réseau souhaite dépasser les concepts initiaux de réparation ou de reconstitution pour leur substituer ceux de recomposition et de reconstruction. Dans une démarche de santé globale ou unique, le propos du réseau est d’adresser toutes les questions de recherche relative à la santé et l’innovation en santé (excepté le champ de la cancérologie) en intégrant complètement le patient et ses
environnements. Le réseau HR2S réunit donc les deux dimensions de la santé, séparées dans la sémantique anglosaxonne par les termes du « cure » et du « care » dans l’objectif d’une seule santé globale.
Afin de répondre à cet enjeu, le réseau fédère l’ensemble des chercheurs et personnels œuvrant pour l’innovation en Santé et propose une coordination avec tous les acteurs académiques, institutionnels, économiques et associatifs gravitant autour de ces questions.
Par nature, les questions de recherche développées ou appuyées par le réseau sont pluridisciplinaires. Afin de répondre aux enjeux d’une Santé globale, cette pluridisciplinarité s’étend aux sciences humaines et sociales, juridiques et économiques ainsi que philosophique. De même, nous souhaitons la présences des patients et leurs environnements à chaque étape de travail